Dans son dernier livre, Comme par magie, Elisabeth Gilbert, auteur entre autre de « Mange, prie, aime » nous ouvre la voie de sa créativité. Celle qui s’ancre au fond de vous et que l’on a parfois du mal à saisir, ou qui s’évapore si on ne la photographie pas à l’instant.
La plupart du temps lorsqu’un auteur écrit un livre, c’est pour l’autre, c’est dans le but de transmettre un savoir. Elisabeth Gilbert l’annonce clairement, ce livre, comme les autres, elle l’écrit d’abord pour elle, et tant mieux si d’autres personnes l’aiment aussi.
Ne vous attendez pas à lire une liste de chapitre qui vous donne les règles de la créativité. Non, l’auteur propose une succession d’histoire de sa vie et explique comment elle a trouvé la créativité et comment elle passe outre ses difficultés. Elle ne cherche donc pas à faire des parallèles dans des domaines artistiques mais elle reste sur sa qualité d’auteur.
Je dois avouer que je suis déçu de ce point. Je m’attendais à plus d’ouverture d’un livre consacrer à la créativité. De même, interroger d’autre personne aurait été nu plus pour cet ouvrage. Pour ma part, je n’ai pas eu ce que j’attendais dans ce livre. Certes il pourra motiver les écrivains en herbe mais mon sentiment global reste la déception. Je pense que la créativité émane de la rencontre d’improbabilité, hors il n’y a pas cela ici.
Cependant, vous pouvez aisément prendre ses conseils dans votre activité artistique, nombreux sont interdisciplinaires.